L’uniforme bleu des bénévoles est prêt pour cet été. Valérie Creuzé, dynamique sexagénaire originaire du Maine-et-Loire, rejoindra, du 1er au 10 août à Paris, les 45.000 bénévoles français et étrangers indispensables au bon déroulement des JO.
Assurer la sécurité des joueurs, préparer les aires de compétition, veiller à l’entretien des équipements, surveiller les entrées des espaces réservés aux athlètes, accueillir, orienter…. Au terme d’une formation obligatoire, c’est dans l’espace golf que Valérie assurera son service aux côtés des athlètes, comme « équipière Aire de compétition ».
Le golf, c’est le sport de prédilection de cette jeune grand-mère de 7 petits-enfants, qui a déjà été bénévole à la Rider Cup en France en 2018, où « tous les pays étaient représentés ».
Si ce type de mission n’est donc pas une première, ce sera ses premiers JO.
« C’est une expérience unique à vivre. Je vais rencontrer plein de gens différents… et ça, j’aime beaucoup ! Les Jeux Olympiques, c’est l’amitié, le respect, le courage… », apprécie-t-elle. « Pour moi, ce n’est pas qu’une compétition sportive, même si elle est exceptionnelle. Mais c’est surtout l’occasion de montrer l’importance du sport dans le quotidien » confie cette militante qui a créé en 2023 l’association Trophée Golf en Rose aux côtés de l’élue angevine Karine Angel, afin de promouvoir le sport pour lutter contre la sédentarité et la maladie.
« À travers le sport, on peut faire passer des valeurs chrétiennes »
Mais pour Valérie, le sport c’est aussi un moyen de « faire passer des valeurs chrétiennes importantes (…). Je vais en profiter pour évangéliser ! » plaisante cette fervente catholique engagée dans sa paroisse de Notre-Dame en Aubance près de Brissac.
« Comme les gens ne vont pas à l’église, il faut que l’Église aille vers eux… Moi, je n’hésite pas à dire à mon club que je suis chrétienne ». Le golf se pratique dehors, en pleine nature… quand les joueurs disent qu’ils s’y trouvent bien, que l’endroit est joli, Valérie n’hésite pas à leur dire que « c’est un espace de la création de Dieu ».
« Même s’ils n’ont pas la foi, les gens ont tous ‘la petite flamme’ ! Ils sont animés par quelque chose et ont besoin de parler de ce qu’ils vivent (baptême d’un petit-enfant…) », constate Valérie.
Au-delà de sa mission, elle prêtera son oreille au hasard des rencontres… afin de raviver les ‘petites flammes’ des JO.
